L’association implantée à Orléans organise des ateliers autour des arts numériques et des questionnements d’aujourd’hui au sujet d’Internet. Rencontre avec les deux conseillers numériques France services qui animent le lieu.
Ils avouent être complémentaires et travailler en bonne symbiose. Manuel et Simon sont tous les deux arrivés à l’association en tant que Conseillers numériques France Services en septembre 2021 et depuis, ils accompagnent tout à chacun dans la prise en main de l’outil numérique. Au-delà des ateliers du mercredi après-midi où n’importe qui est invité à les solliciter pour un problème rencontré, notamment en informatique, les deux conseillers proposent des activités tournées autour du champ des arts numériques, comme une initiation à l’imprimante 3D ou encore à la broderie numérique.
“J’ai par exemple récemment accompagné une jeune artiste qui sortait d’une école d’art sur la question de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale”, explique ainsi Simon. “L’objectif est que l’artiste devienne ensuite un vecteur de transmission autour des grandes questions que nous pouvons nous poser devant le monde numérique”, ajoute de son côté Manuel. D’où l’intérêt d’ouvrir des ateliers pour les créateurs de tous bords et qu’ils puissent y trouver une source d’inspiration autant que des conseils pratiques.
Données personnelles
“Tous les jeudis, entre 16 heures et 21 heures, nous ouvrons le FabLab dans lequel nous faisons des partages de connaissances et accompagnons les différents porteurs de projets”, indique ainsi Manuel. Dans la même veine, l’association a organisé un point de rencontre au festival de musique Le Printemps de Bourges où étaient bienvenues les sollicitations de tout ordre. Labomedia a aussi créé son festival dédié aux arts numériques, le XUL, qui a lieu une fois par an.
“Nous sommes très concernés par les questions d’aujourd’hui, celles qui portent sur l’écologie, la problématique des données personnelles qui sont conservées dans un monde marchand, comment protéger sa vie privée…”, explique Manuel qui dit avoir beaucoup d’adhérents de l’association intéressés par ces moments d’échange. “On constate que les personnes âgées sont plus enclines à changer d’habitudes que les plus jeunes qui, eux, acceptent davantage la collecte des données personnelles”, pointe Simon. Aussi des petites entreprises plébiscitent les deux conseillers pour utiliser le numérique de façon plus éthique, avec pour objectif de “fabriquer des futurs heureux” comme le dit la devise de l’association.
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