Le 400 : un tiers-lieu à l’avant-garde de la médiation numérique en Corrèze

Thématique(s) :
Type(s) de média : Reportage
Le 27/02/2023

Depuis 2020, le 400 a pris ses nouveaux quartiers en plein centre-ville de Brive-la-Gaillarde. Installé dans un vieil immeuble en pierre de la place Jean-Marie Dauzier, ce tiers-lieu est vite devenu un site incontournable pour les Corréziens, attirés autant par ses espaces de coworking, son lab créatif que par son nouveau pôle de médiation numérique. 

“Le 400 est l’un des précurseurs de la médiation numérique en Corrèze” explique Sophie Garrigues, chargée de communication du lieu en tant que bénévole. Créé en 2021, le pôle de médiation numérique voit le jour grâce à l’engagement d’une médiatrice numérique et d’un jeune Conseiller numérique France Services qui ont su travailler main dans la main afin de proposer une offre de médiation variée. 

Le numérique pour tous

Animés par le désir de faire du 400 un lieu de vie, de partage, ouvert à tous et propice à l’émulation professionnelle, les membres du tiers-lieu ont mis en place des ateliers de médiation numérique adaptés à leur public. D’un côté, il y a Victor Rousseau. Ce jeune Conseiller numérique France Services propose à toutes personnes qui le souhaitent un accompagnement individuel sur-mesure pour apprendre à se familiariser avec le numérique. “Au début, nous avions principalement des retraités mais le bouche à oreille a très vite fonctionné, et à présent nous recevons des publics très variés !” raconte Victor. Un service qui se fait vite connaître dans le département et qui permet au tiers-lieu de nouer rapidement des partenariats essentiels, comme notamment avec la Caisse d’Allocations Familiales du département, où Victor intervient chaque vendredi matin de 9h30 à 11h. “Cet atelier est censé être centré sur l’accompagnement aux démarches administratives de la CAF mais en réalité mon champ d’intervention est bien plus large : cela va de la prise en main de l’ordinateur à de la sensibilisation à la cybersécurité, chaque séance est différente.”  

De l’autre côté, il y a Catherine Lager. Après 28 ans de carrière dans des grandes enseignes de sport, cette ancienne cadre a décidé de se reconvertir pour aider les jeunes entreprises à développer leur communication digitale. Une activité qu’elle pratique en tant qu’indépendante d’un côté et en tant que médiatrice numérique au 400 de l’autre, heureuse de pouvoir mettre son savoir à dispositions des porteurs de projets qui n’ont pas les moyens de s’offrir ses services autrement. “Je leur propose un suivi personnalisé de quelques heures pour apprendre les bases mais avec le temps, je m’aperçois qu’ils viennent aussi à moi pour avoir un vrai regard sur leur projet et des échanges constructifs”, explique Catherine qui ajoute “même si la médiation numérique, c’est du numérique, on se rend compte qu’on traite avant tout l’aspect humain. En fait, c’est surtout de l’humain, très peu du numérique !” 

L’humain est donc au cœur de ce tiers-lieu qui continue de diversifier son offre. Alors que Catherine Lager débute des ateliers “Parentalité” dans des lycées qui réunissent les élèves et leurs parents pour évoquer l’usage des réseaux sociaux et le temps passé sur les écrans, Victor Rousseau s’investit quant à lui dans le projet “Handinum” qui vise à former, dès le mois de mars, des conseillers numériques dans l’accueil des publics en situation de handicap. 

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